Mon dernier blanchissage
Souvenir de la participation des Hullympiques à la Classique Bob Bissonnette
Quand mes fils étaient jeunes, c’était un incontournable avant un tournoi de hockey mineur ou de baseball tenu dans le coin de Québec : dans la voiture en route vers la Vieille capitale, je faisais jouer «Les ailes d’un ange», de Robert Charlebois.
«Si j'avais les ailes d'un ange
Je partirais pour… Québec !
Si j'avais des lumières sur mon bike
Je partirais pour… Québec !»
La toune de cette légende de la musique québécoise était sur un «mix tape» ou un cd, la mémoire me fait défaut vu que ça fait une vingtaine d’années de ça.
Québec est toujours synonyme de hockey et de musique depuis ce temps-là, encore plus depuis que j’y ai lancé mon livre «Gorgée, la vie trop courte de Roberto/Bob Bissonnette» il y a près de trois ans.
C’était à l’occasion du tournoi de hockey qui porte le nom de l’ancien des Olympiques, la Classique Bob Bissonnette, dont la 7e édition bât actuellement son plein au Complexe Honco de Lévis.
À la sortie de la pandémie de la COVID-19, ses amis Steve Jobidon, Alexandre Giroux et les nombreux autres bénévoles de la Fondation qui garde en vie la mémoire de leur chum avaient réussi à tenir le tournoi le plus festif au monde, et probablement celui qui amasse le plus d’argent pour sa cause (autour de 160 000$ l’an dernier, avec plus de 100 équipes participantes). Plusieurs anciens professionnels comme Maxime Talbot et Giroux, y prennent part, et même des joueurs actuels comme Thomas Chabot et Patrice Bergeron (avant sa retraite) y font des apparitions dans la classe Rock Star, ce qui fait courir les foules.
Un an après avoir eu besoin d’une microdiscectomie pour régler un problème d’hernie discale au dos, j’avais effectué un retour au jeu lors du tournoi de l’été 2021, mettant sur pied l’équipe des Hullympiques en réunissant quelques anciens coéquipiers de Roberto, comme Bruno Lemire, Daniel Clermont et Ian Courville. Quelques coéquipiers des «ligues de bedaines» locales, comme l’impresario Patrick Beauchamp (le 55 sur la photo ci-haut) qui a fourni les chandails de la Cage aux Sports ont complété les rangs du club.
Notre premier match dans la catégorie «Nintendo» — il y a aussi celle des Barbes de séries, des Recrues de l’année et des Ligues de bière, en plus de la «For the Love of the Game» maintenant — n’avait pas été trop mémorable, un revers de 9-3 contre le club Parko. Mettons que je n’avais pas fait honneur à mon nouveau masque rendant hommage à Bob, dessiné par l’artiste Sylvie Poitras.
Le lendemain, les astres se sont mieux alignés cependant alors qu’en présence des parents de Roberto, Grégoire et Lisette, les Hullympiques avaient remporté un gain de 2-0 contre l’équipe de la brasserie Labatt.
C’est le dernier blanchissage que j’ai signé — ce n’est pas trop commun dans mon pick up du mardi — et je conserve précieusement dans mon auto la rondelle qui est bien en vue sur ces photos (la seconde avec Pascal Lanouette et Rémi Bérubé, des chums du mardi).
Les Hullympiques auraient eu une chance d’accéder à la ronde éliminatoire avec une victoire lors de leur troisième match, mais l’horaire n’a pas été trop favorable à la livraison d’une bonne performance : un match à 8 h du matin, ce n’est pas évident pour certains vieux corps (le mien en particulier), tandis que quelques joueurs avaient «mal aux cheveux» pour des raisons plus festives (je pense à toi, Ian Courville).
Tout ça pour dire que si vous êtes un hockeyeur de ligue de garage et que vous souhaitez vivre une expérience unique, montez-vous un club pour participer à la Classique Bob Bissonnette, qui va se poursuivre jusqu’à dimanche prochain (16 juin). Vous ne le regretterez pas et c’est pour une excellente cause, la Fondation répondant à de nombreuses demandes de soutien financier, autant d’organismes sportifs que musicaux.
Le site officiel de la Classique BB, avec l'horaire des matches et des spectacles.
Salut Mapper
En terminant, j’aimerais profiter de cet espace pour saluer l’ancien collègue Marc-André Perreault, qui a mis un terme à sa carrière de journaliste avec TVA Sports hier.
Mapper, qui avait fait ses débuts dans la région de l’Outaouais en débarquant de Rouyn-Noranda, a profité de la dernière année où il ne voyageait plus avec le Canadien pour suivre un cours accéléré de policier, réorientant sa carrière pour être plus présent dans la vie de sa fille et son fils. Une décision qui l’honore grandement en plus de lui permettre de réaliser un autre rêve de jeunesse.
Il a fait des adieux émouvants lors de la dernière émission de la saison de «JiC», avec Jean-Charles Lajoie.
La dernière apparition de Marc-André Perreault à «JiC»
Bonne continuation, mon chum. Sois prudent parce qu’il y a pas mal plus de danger dans une auto-patrouille que sur une galerie de presse !