J’ai signé mon dernier texte en septembre dernier, une chronique intitulée «La fin de ma ‘petite carrière’ au Droit».
Après 37 années sur la liste de paie du quotidien de la capitale nationale, maintenant devenu une application en ligne avec la dernière publication du «papier» le 30 décembre, une période de deuil s’imposait.
Depuis que j’ai accroché mon calepin, j’ai peu contribué sur les réseaux sociaux, à part une réplique de temps à autre sur X (anciennement Twitter), celui où je me tiens habituellement informé. Je ne suis retourné au Centre Canadian Tire qu’une seule fois, un bon matin pour saluer Craig Anderson avant qu’il soit honoré par les Sénateurs pour sa décennie avec eux. Je ne suis même pas allé au match, préférant jouer le mien dans ma «Ligue des Bedaines» du mardi soir.
Une pause s’imposait certes après toutes ces années à couvrir des parties de hockey, de football, de baseball, de soccer, etc. C’est plus de 2225 compte-rendus de matches que j’ai rédigés pour le compte du Droit, parmi environ 30 000 articles signés, selon un estimé assez conservateur.
Mon dernier article pour le Droit
Au fil des années, j’ai particulièrement aimé raconter les histoires de nos athlètes et entraîneurs locaux, les Daniel Brière, Derick Brassard (aucune relation, à part le premier ancêtre Brassard venu de France), Jean-Gabriel Pageau, Alexandre Picard, Maxime Talbot, Érik Bédard, Pierre-Luc Laforest, Phillippe Aumont, Sébastien Boucher, Francis Charron, Denis Potvin, Gino Odjick, Stéphane Richer et Claude Giroux, de même que les Claude Julien, Benoît Groulx, Bob Hartley, Brian Kilrea, Charles Henry et le regretté Pat Burns. De même, évidemment, que feu Roberto Bissonnette, dont je suis fier d’avoir rédigé la biographie il y a deux ans (Gorgée, la vie trop courte de Roberto/Bob Bissonnette).
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Les fidèles lecteurs au fil de tous ces reportages auront certes remarqué que j’avais un intérêt particulier pour les gardiens de but, en étant un moi-même tout comme un de mes trois fils, François. Celui-ci joue au niveau professionnel dans l’ECHL depuis quelques années après avoir été repêché par les Sénateurs (ma carrière aurait pris un autre tournant s’il avait signé un contrat avec eux, ce qui n’est pas arrivé).
Comme l’écriture m’a manqué, de même que le contact avec les lecteurs, je pense qu’il est maintenant temps de mettre un terme à ma pause pour explorer les possibilités offertes par Substack, où les auteurs et journalistes contrôlent eux-mêmes le contenu qu’ils offrent.
Le titre, Mon 2-pad (Sub)stack, se veut un hommage aux glissades à deux jambières qui étaient populaires dans mon jeune temps, et que j’emploie toujours dès que l’occasion se présente. Marc-André Fleury utilise parfois la technique, ce qui résulte plus souvent qu’autrement en des arrêts spectaculaires pour celui qui a récemment dépassé Patrick Roy au deuxième rang de l’histoire pour les victoires dans la LNH.
On va donc surtout parler de cerbères ici, et de tout ce qui les touche: l’équipement et les masques, les buts que certains d’entre eux comptent, les batailles entre eux, les serviettes que les auxiliaires (incluant les GADU, ou gardiens auxiliaires d’urgence, EBUG en anglais) portent sur le banc à l’occasion.
Possiblement que je vais m’écarter parfois pour revenir à mon passé de journaliste «participactif» dans le moule de George Plimpton, journaliste américain qui a notamment écrit un livre (Open Net) sur son expérience à un camp des Bruins de Boston… comme gardien!
On se donne rendez-vous une fois par semaine pour commencer, peut-être plus souvent par la suite. Je vais tenter de m’ajuster à ce nouveau médium, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires. Et inscrivez-vous pour recevoir les prochaines chroniques directement dans votre boîte de courriel, c’est facile et gratuit pour commencer.
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